mardi 23 février 2016

V. Sources d'Énergie & Coran



Introduction :


I. La question de la puissance, et quête de ressources inépuisables d'énergie :

Dans ce billet, nous allons nous arrêter sur l'approche coranique des notions de force, puissance et énergie. Nous commencerons par citer des versets qui s'y rapportent, et montrerons des pistes pour essayer de produire de l'énergie en s'inspirant directement des descriptions coraniques de ces notions.


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I.a. Propulsion, inertie et accélération :

"Par ceux qui voguent librement, puis s’élancent à toute vitesse, et règlent les affaires." (Ceux qui arrachent, 1-5)

(1) Peut-on faire valoir l'inertie pour favoriser une accélération ?


I.b. Accélération de la pesanteur :

"Ne vois-tu pas comment ton Maître a traité les Compagnons de l'éléphant ? N’a-t-il pas fait de leur fourberie un fourvoiement ? Il a envoyé contre eux des oiseaux par séries, leur larguer des pierres empreintes, qui les a mis en fauches fanées." (L'Éléphant, 1-5)

(2) Peut-on stocker de l'énergie en soulevant des objets et en les laissant retomber quand besoin il y a ?


I.c. Force de gravitation & mers allumées : 

"Quand (...) les mers seront allumées. (...) Non ! Je jure par ceux qui gravitent qui courent et disparaissent, et je jure par la nuit quand elle survient. et par l’aube quand elle exhale son souffle. Ceci [le Coran] est la parole d’un noble Messagerdoué d’une grande force, et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône." (Le Roulement, 14-20)

(3) Es-il possible de provoquer un emballement en brûlant de l'eau directement avec de l'hydrogène issu de l'eau, en sorte d'en faire une source d'énergie ? 

(4) Pourrait-on utiliser la différence de température jour/nuit (chaud/froid) pour produire un courant d'air et en utiliser l'énergie ?


Le mouvement de la lune est synchrone, sa période de rotation et sa période de révolution sont identique. Elle présente toujours la même face à la Terre.


"Dis : « Que diriez-vous ? Si Allah vous assignait la nuit en permanence jusqu’au Jour de la Résurrection, quelle divinité autre qu’Allah pourrait vous apporter une lumière ? N’entendez-vous donc pas ? » Dis : « Que diriez-vous ? Si Allah vous assignait le jour en permanence jusqu’au Jour de la Résurrection, quelle divinité autre qu’Allah pourrait vous apporter une nuit durant laquelle vous reposeriez ? N’observez-vous donc pas ? »" (Le récit, 71-72)

(5) Est-il possible de produire un mouvement synchrone avec un système d'engrenages, en sorte de maintenir une petite roue à la même position par rapport à une plus légère : en sorte que par gravité, la première entraîne la seconde ?


I.d. Energie de frottement et Photosynthèse : 

"Il cite pour Nous un exemple tandis qu’il oublie sa propre création ; il dit : « Qui va redonner la vie à des ossements une fois réduits en poussière ? » Dis : « Celui qui les a créés une première fois, leur redonnera la vie. Il Se connaît parfaitement à toute création. c’est Lui qui, de l’arbre vert, a fait pour vous du feu, et voilà que de cela vous allumez. » Celui qui a créé les cieux et la terre ne sera-t-Il pas capable de créer leur pareil ?" (Ya-sin, 78-81)

(6) Peut-on produire de l'énergie en imitant le processus de photosynthèse.


I.e. Poussée d'Archimède :

"A Lui appartiennent les vaisseaux  comme des montagnes élevés sur la mer. Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?" (Le Miséricordieux, 24-25)

(7) Peut-on faire valoir ce potentiel de poussée de l'eau comme une source d'énergie ?

"Quand ils montent en bateau, ils invoquent Allah Lui vouant exclusivement leur culte. Une fois qu’Il les a sauvés [des dangers de la mer en les ramenant] sur la terre ferme, voilà qu’ils [Lui] donnent des associés." (L'Araignée, 65)

(8) Peut-on valoriser la puissance des vagues ou la force exercée sur un objet coulant dans l'eau ?


I.f. L'éclair, foudre électrique, flash de lumière et boum sonore :

"Au moment où les nuées éclatent en pluies, chargées de ténèbres, de tonnerre et éclairs, se mettent les doigts dans les oreilles, terrorisés par le fracas de la foudre et craignant la mort; et Allah encercle de tous côtés les infidèles. L’éclair presque leur emporte la vue: chaque fois qu’il leur donne de la lumière, ils avancent; mais dès qu’il fait obscur, ils s’arrêtent. Si Allah le voulait Il leur enlèverait certes l’ouïe et la vue, car Allah a pouvoir sur toute chose." (La Vache, 8-10)

(9) Peut-on faire valoir l'énergie électrique et le cycle de l'eau pour produire de l'énergie ?


I.g. L'énergie solaire :

"Ils seront accoudés sur des divans, n’y voyant ni soleil ni froid glacial." (L'Homme, 13)

"N’avez-vous pas vu comment Allah a créé sept cieux superposés et y a fait de la lune une lumière et du soleil une lampe ?" (Noé, 15-16)

(10) Peut-on faire valoir l'énergie solaire, et la différence de température jour/nuit (chaud/froid) pour une production d'énergie ?


II. Moteur à Entraînement  Spontané : 



Deux roues dentées [1] & [2] (en diamant afin de minimiser l'abrasion) sont serrée l'une contre l'autre via une barre reliant par leurs axes [5]. L'une est stabilisée au sol sur un support incliné à 45° [4] et dispose d'un mécanisme la forçant à ne pouvoir tourner que dans un seul sens [3].  La seconde est fixée sur la première plus en hauteur, tandis qu'un arbre souple [5' verso] les relie via leurs moyeux, en sorte qu'elles tournent à la même vitesse, mais en sens opposé. Une barre [5] les relie (pouvant servir à mettre le système à l'arrêt en s'étendant afin de désamorcer le dispositif). La roue motrice est interdit de monter après un certain seuil critique grâce à un butoir fixe concave équipé d'un système de roulement à billes sur la face intérieure [6], et placé au bon endroit. La roue motrice positionnée sur la roue primaire, cherche à descendre, la roue motrice suspendue entraîne la roue génératrice principale. Enfin, un ressort puissant [7] empêche l'entrainement de la roue motrice trop haut et la tracte pour la pousser à entraîner la rotation du moteur. 
{Cf. (1), (2), (5)}


-- Description du dispositif --

II.a. Le dispositif (générateur gravitationnel) est composé de deux roues dentées de rayon identique serrées l'une contre l'autre, étant équipées de dents d'engrenage en même nombre. L'une d'elles, la principale, est fixée au sol sur un support incliné à 45°, par le biais de son essieu. Et est équipée d'un mécanisme ne lui permettant de tourner que dans un seul sens. 



La roue suspendue (motrice) entraine, en cherchant à descendre, la roue fixe.


II.b. La seconde roue est positionnée en hauteur par rapport à la roue principale, et serrée contre celle-ci par une barre extensible (pouvant au besoin arrêter l'entraînement spontané en séparant les deux roues).



Afin que les deux roues tournent à la même vitesse, nous les lions par un arbre de transmission flexible.



Il est également possible de choisir de synchroniser les deux roues par des cônes coniques faisant tourner une seconde barre d'attache depuis ses extrémités et fixés solidement en sorte de rester stables, pouvant se prolonger télescopiquement lors de la phase de freinage. 


II.c. Il est techniquement nécessaire de se servir d'un butoir sur mesure mettant la roue motrice sous tension, la poussant à tourner et l'empêchant d'être entraînée par la roue principale fixeLe butoir consiste en un dispositif consistant en une sorte de fourche avec un manche (a) d'un côté et une fourche double (b) à l'opposé. Lorsque l'accroche "a" remonte le long d'une dent d'engrenage  dans une rainure centrale, "b" descend le long de dents inverse dans deux rainures latérales. Une fois "a" arrivé au sommet de la dent (en triangle rectangle), "b" suit une rampe la conduisant à repousser "a" vers le bas. Un petit espace plat permet à "a" le rattraper la dent suivante (cf illustration infra).



Le butoir en fourche fonctionne en basculant en sorte de maintenir le contact avec la roue fixe en continu. Le butoir "a" longe les dents suivant la rainure centrale "a". Et les deux butoirs "b" longent les deux rainures latérales "b". Lorsque "a" monte, "b" descend en faisant basculer la fouche, et vice-versa. En sens inverse, "a" empêche la roue de tourner, restant en position basse (renforcé par un ressort).

II.d. La seconde roue (la motrice) est rattachée par son moyeu au moyeu de la roue principale par un arbre de transmission souple, composé de maillons emboîtés en chaîne. Ainsi, lorsque la roue motrice fait un tour complet dans un sens, la roue secondaire fait exactement un tour complet dans le sens opposé, au besoin le nombre de dents respectifs des deux roues et/ou le rapport de nombre de tours communiqué via l'arbre de transmission souple peuvent être adaptés ou modifiés en temps réel. 

II.e. La roue principale est équipée de bobines ou d'aimants et sert de générateur électrique, l'autre composante (aimants ou bobines) étant installée à l'intérieur ou à l'extérieur de celle-ci.

II.f.  La roue motrice est lourde, et cherche à descendre le long de la roue principale. Mais, étant reliée à la roue principale par son axe mécanique, et les deux roues ayant les mêmes dimensions et le même nombre de dents, la roue motrice entraîne la roue génératrice à contre-sens, car cette dernière est interdite de tourner dans le sens de la roue motrice.

II.g. Les roues dentées sont en diamant afin de minimiser l'abrasion. 

II.h. Le couplage [1],[2] permet de transférer la force de traction vers la roue pour la transmission du mouvement rotatoire (action-réaction). Ce mouvement rotatoire servant de générateurs d'électricité (ou directement de puissance mécanique).

II.i. La roue motrice est attelée fermement au sol, en sorte que quand elle est entraînée par l'élan inertiel du système, elle ne remonte pas au delà d'un seuil critique, et puisse être laissée redescendre à la hauteur idéale. Lorsque la roue primaire cherche à entraîner la motrice, la barre les liant disposant d'un système d'extension hydraulique s'allonge brutalement de sorte à  désolidariser passagèrement et sous contrôle les deux roues (recalibrage) en repoussant la roue motrice et le butoir conique à roulements de sorte qu'elle tourne seule laissant la roue primaire se remettre à l'arrêt au besoin.



La roue motrice cherche à descendre, comme un vélo sur une pente raide; la roue de sustention primaire ne pouvant la suivre, est entraînée en sens contraire. Un arbre flexible liant les deux roues sert à synchroniser le nombre de tours. 


II.j. Grâce à la traction d'un ressort hydraulique, le dispositif peut être orienté indifféremment du champs d'attraction terrestre (couché ou à l'envers) et fonctionner en l'absence de gravité. 


Une autre possibilité est de coucher le dispositif en sorte d'annuler l'action de la masse de la roue motrice, en poussant ou non sur l'axe de la roue motrice avec un butoir à aiguilles fixé sur un piston hydraulique (en vert et bleu) pour générer un mouvement sur commande. 


III. Générateur Electrique Aquatique à Poussée d'Archimède :



Un filet flotte sur l'eau suspendu par un ballon empli d'air (ou d'hélium). Lorsqu'un moteur embarqué (alimenté par des hélices activées lors de la descente et la montée du chalut) ouvre une voile de submersion situé en profondeur, le filet se transforme en réservoir ovoïde et se met à sombrer entraînant le ballon (en forme de bouée creuse au centre) et active deux roues, l'une au fond des eaux et l'autre en surface en tirant sur le câble (ce sont deux générateurs). Une fois arrivé à la bonne profondeur, un altimètre commande au moteur de rendre le voile perméable et de se rabattre en parapluie contre le câble, le ballon remonte alors suivant le mouvement inverse du chalut tracté par le ballon propulsé en surface par la poussée d'Archimède.
{Cf. (2), (7), (8), (9)}


-- Description du dispositif--

III.a. Un filet (pouvant se transformer en frein lors de la remontée en surface [3]) est maintenu en surface par un grand ballon empli d'air, il est fixé autour d'un circuit de câblage relié à deux roues (générateurs) une en surface et l'autre maintenue dans le fond des eaux. La bouée emplie d'air ou d'hélium est traversée par le câble et occupe le sommet du dispositif, une barre s'arrime sur le câble et relie le ballon à un voilier amovible plus large se situant à une certaine profondeur. Lorsque la plate-forme s'ouvre et devient étanche, la pression de l'eau excède le pouvoir de flottaison du ballon et le fait sombrer. Lorsque la plate-forme redevient perméable et se replie contre la barre centrale, le ballon remonte en surface.

III.b. Un rotor muni d'hélices (source d'énergie autonome) est fixé à la base  du réservoir qui permet de produire l'énergie nécessaire pour actionner le voilier en position ouverte ou fermée.

III.c. Une fois arrivé à la bonne profondeur, le moteur intégré ouvre les trous du voilier et le replie en parapluie, il remonte alors par poussée d'Archimède tracté par le ballon.

III.d. Le circuit fonctionne de façon totalement autonome, et ne dépend pas de la force des courants ou d'autre force que la gravité et la poussée d'Archimède : c'est une source d'énergie continue et stable.

III.e. Il est possible de produire de l'énergie par ce processus avec un réservoir concave avec un double fond pouvant successivement se mettre en position hermétique ou étanche (selon la disposition de deux fonds portant des parties pleines ou vides dont un des deux tourne sous contrôle autour de son axe), dans une tour d'eau. La production d'énergie est continue et proportionnelle à la hauteur d'eau entre le réservoir, et la surface, en fonction du poids propre du réservoir et la force de traction du ballon.

III.f. Logée dans un gratte-ciel, ce mécanisme peut servir également comme système d'ascenseur si un système de sécurité est associé au système du moteur pour bloquer le mouvement le temps du chargement et du déchargement. Le ballon pouvant être remplacé par un contre-poids.

III.g. L'organisation des parties creuses ou pleines des deux fonds peut permettre de calibrer le niveau de perméabilité du double-fond pour en contrôler l'effet sur les mouvements de va-et-vient du réservoir.

III.h. Pour être efficace sur de plus grandes profondeurs, une chaine de ballons est liée au sommet du dispositif en sorte que les ballons sont entraînées vers le fond à mesure que le réservoir gagne en force de plongée. De sorte à ne pas noyer le ballon sous la pression élevée des profondeurs.

III.i. Une autre application similaire possible, serait d'équiper un bateau d'un ballon vide relié à un câble très résistant. Si le bateau chavire, le ballon entraîne le rouleau de câble et remonte vers la surface. Si un émetteur est placé dans le ballon, il permettra de localiser le bateau en surface. De remonter jusqu'à lui en longeant le câble (pour des bateaux transportant des marchandises), ou une cabine de survie équipée d'un émetteur se détacherait et remonterait en surface avec les passagers. 
 
 

 Une ancre attachée à un câble ultra-résistant est reliée à une plateforme flottante. Autour du câble sont arrangés un ballon vide (jaune) et un réservoir à double-fond submersible. Le réservoir heurte consécutivement les pointes (en rouge) en hauteur et en profondeur faisant alterner la double coque en position étanche ou perméable.

 
III.j. Il est possible de gérer le dispositif mécaniquement, sans système électrique ou électronique en disposant un ballon (en jaune) relié à un cylindre (en noir) à double fond (en gris) : ceux-ci sont traversés par un câble attaché à une ancre à une extrémité et à une plateforme hermétique flottante à l'autre. L'ancre est lancée dans l'eau. Lorsque le ballon tire le réservoir vers la surface, une pointe (en rouge) s'emboite avec le moyeu du double fond et entraîne un mouvement de rotation mettant le double fond en mode fermé. Dès lors le réservoir se met à couler entraînant le ballon avec lui. Et une fois le réservoir arrivé au niveau de la pointe en rouge placée en bas, celle-ci s'emboite avec le double fond qui tourne en sens inverse et se remet en position ouverte. Le ballon remonte alors en surface faisant remonter le réservoir jusqu'à la pointe placée en position haute. Ainsi le va-et-vient se fait de manière entièrement mécanique. Ce dispositif peut servir à faire remonter de l'eau avec un plus petit réservoir secondaire, à motoriser un navire, ou à produire de l'énergie.



Une plateforme concave en fibre de carbone (en bleu terne) à double couche passe en position hermétique ou perméable, un ballon du même matériau (en jaune) contenant de l'air et une cabine habitable est logée au milieu de celle-ci. Des hélices (en rouge) servent à entraîner l'engin à bonne profondeur avant de le mettre en mode immersion. Les hélices peuvent être orientées pour déplacer le véhicule horizontalement, ou en mode plongée servir à charger un accumulateur.


III.k. Il est enfin possible de construire un submersible autonome avec le même procédé. Un ballon est disposé dans une cage, dotée d'un double-fond tel que décrit plus haut. Une hélice sert à faire descendre le submersible à une profondeur initiale nécessaire à le faire couler en fermant le double-fond. Une fois en mode plongeon, l'hélice sert de générateur d'énergie. Pour atteindre de plus grandes profondeurs un câble longé de ballons est accroché par dessus en sorte de l'extraire sans fournir d'énergie. Un compartiment pressurisé habitable et d'autres dispositifs peuvent être placés dans la cage suivant sa capacité d'immersion.



IV. Moteur à Emballement de Combustion à Hydrogène :


En  bas  à gauche, une  citerne isolée  compartimentée  en  quatre  parties,  du  bas  vers  le  haut  :  (en  bleu  foncé)  de  l'eau  froide,  (en bleu  tacheté  de  rouge)  de  l'eau  cassée  à  très  haute  température.  (En  mauve)  de  l'hydrogène.  Les  deux  vases  en  haut  à  gauche récoltent  en  vert  l'Oxygène  et  en  mauve,  l'Hydrogène.  La  membrane  rouge  représente  la  plaque  où  l'Hydrogène  est  brûlé  avec l'Oxygène.  La  membrane  en  vert foncé  représente  un  filtre  à  hydrogène  (membrane en graphène poreuse avec légère tension électrique servant  à  isoler  l'Hydrogène).  À  droite,  en  bleu  de l'eau  est  disposée  dans  un  vase  où  elle  est  chauffée  par  échange  thermique  sous  contrôle  au  contact  du  compartiment  d'eau chauffé  de  gauche.  En  noir,  une  turbine  sert  à  produire  de  l'électricité.  En  gris,  une  batterie  servant  à  gérer  le  rendement  de  la production  d'électricité. 
{Cf. (2), (3), (4), (9), (10)}


-- Description du dispositif --

IV.a. De  l'Hydrogène  est  brûlé avec de  l'Oxygène  de  façon stœchiométrique  (en  rouge). 

IV.b. De  l'eau  (en  bleu  tacheté  de rouge)  est  portée  jusqu'à 2.800°C et  cassée. 

IV.c. L'hydrogène [4] (mauve) obtenu est  filtré  par  un  filtre  sous tension  (en  vert)  et  conduit vers un  vase  (mauve). 

IV.d. Comme le craquage de l'eau est complet dès 2.500°C, et que le pouvoir calorifique de l'hydrogène est de 2.800°C. Je peux obtenir jusqu'à 10,7% d'hydrogène en plus que ce que je brûle de façon stœchiométrique [5].

IV.e. Le volume de la chambre de craquage est étudié en sorte d'obtenir une pression suffisante pour que l'hydrogène obtenu traverse la membrane.

IV.f.  L'Oxygène excédant,  est  à son tour conduit  vers  un  vase  (vert) une fois refroidi, à travers un filtre retenant l'eau dans la chambre de craquage à l'aide d'un vérin hydraulique faisant monter ou descendre la plaque de combustion.

IV.g. L'Hydrogène  et  l'Oxygène sont reconduits  vers  le  brûleur sous contrôle, tandis que l'eau obtenue par la combustion  est  redirigée vers le compartiment de craquage. 

IV.h.  À  droite,  une  citerne  d'eau est chauffée par échange thermique sous contrôle, en sorte de produire de  l'électricité.

IV.i. Le bilan énergétique optimal sera de [6] 55,0883888 kJ/mol, et par cycle, soit 15,30233022222 Wh/mol.



V. Propulsion à Contrôle Vectoriel de Poussée :


Une série de plaques disposées sur un même plan, attachées sur des axes à une extrémité tournent à haut régime et sont chacune munies de masses disposées à leurs extrémités. Quand un groupe de plaques est mis à l'arrêt, leur masse cherche à maintenir leur  trajectoire entraînant le dispositif. Ensuite c'est une seconde série de plaques qui est mise à l'arrêt, et cela en cascade.
{Cf. (1), (4), (5), (10)}


-- Description du dispositif--


V.a La disposition d'une série de plaques tournantes munies chacune d'une masse, permet de les faire tourner et de les arrêter sous contrôle, en sorte que des séries des plaques se mettent à tourner et arrêter sur un même plan, en sorte de tirer l'ensemble dans une direction précise.



La rotation des plaques est arrêtée symétriquement, par groupes (ici, 2, rouge ou noir) en sorte de maintenir la poussée et en contrôler la trajectoire. Si chaque plaque porte une charge de 70 kg, accélérée à 70 km/h, on a un rapport total de 560*70 pour chaque cycle.


V.b. Les masses qui tournent n'affectent pas l'élan du propulseur, mais elles lui donnent un coup d'accélération quand elles son immobilisées violemment.



Une plaque tourne autour d'un axe à vive allure. Une masse est positionnée à son extrémité. Lorsque la plaque s'arrête brusquement de tourner la masse cherche à maintenir sa trajectoire en entraînant la plaque avec elle.



La vitesse et la masse de la plaque tournante en détermine la puissance de propulsion suivant la formule, EC=1/2mv2.


V.c. Une piste théorique est l'usage d'un moteur à air comprimé comme celui de l'AIRpod de MDI de 10 ch, qui, avec 250 litres d'air comprimé à 248 bar, propulse la voiturette d'un poids de 280 kg, à une vitesse record de 70 km/h. Avec une autonomie de 200 km, dans des conditions idéales. C'est le mélange d'air comprimé et d'air ambiant qui en se détendant active des pistons, un peu comme un moteur à explosion.

V.d. Ce procédé est davantage adapté pour les véhicules de grande envergure. C'est particulièrement vrai pour les engins aériens car le poids à emporter est faible. Un mètre cube d'air comprimé à 1 200 bar pèse 0.5874 kg. Le volume de stockage est donc un souci moindre dans le cas de grands engins motorisés.

V.e. En l'absence de pesanteur et de frottements les coups d'accélération se cumulent dans le vide de l'espace.

V.f. Faisons un calcul comparatif en fonction de la puissance de la AIRpod susmentionné, d'un stock de 5 m3 d'air comprimé à 1 200 bar. Avec pour masse en air comprimé à emporter 73,425 kg. 

(1) (50 x 50 x 50) x 1 200 = 150 000 000 J
(2) 248 x 250 = 62 000 J
(3) (1)/(2) = 2 419.35483870968 cycles


V.g. La capacité de notre moteur sera donc de 2 419.35 fois supérieure à celle de la voiturette. Si on écarte le temps requis en accélération des masses, et que chaque cycle est considéré nécessiter la totalité de la quantité d'air comprimé par le AIRpod, nous aurions la capacité d'assener 2 419 cycles. À raison de masses de 280 kg  accélérés jusqu'à 70 km/h, ça nous fait un rapport mxv de 47 419 260, à diviser par la masse finale de l'engin. Si 1 tonne, on obtient 47 420 km/h. Soit un voyage aller sur la lune en 6 heures, 19 minutes et 35 secondes, ou un aller retour en 12 heures, 39 minutes et 18 secondes. Or, un véhicule pourrait atteindre facilement dix fois la vitesse de pointe avec un plein. 

V.h. Pour rappel, l'énergie nécessaire pour propulser un projectile se mesure suivant la formule, CE = 1/2 mv2. Par exemple pour éjecter quatre projectiles de chacun 5 kg à 10 000 km/h, il faut (20/2) x 10 0002 Joules. Soit une puissance de 277,78 kWh. Or, avec notre procédé de propulsion par à-coups, comme développé plus haut, le système apparaît beaucoup moins énergivore.



Les plaques sont stoppées avec des verins traversant l'axe qui les fait tourner, l'effet étant précis et instantané.


V.i. Le système de mise à l'arrêt peut être un vérin à ressort traversant l'axe du rotor sous le bon angle. Un trou prévu à cette fin permettant d'agir avec précision.

V.j. L'axe sur lequel chaque plaque est attachée est conçue en couches du côté du rotor, en sorte que le moyeu (segment côté rotor) entraîne la couche externe liée à la plaque si il tourne dans un sens, mais non si il tourne en sens inverse. Ainsi, lorsque la plaque est stoppée le rotor par réaction répond en tournant en sens inverse. Amortissant le contrecoup du sens de déplacement sur l'autre extrémité.



L'axe du rotor entraîne l'axe attaché à chaque plaque, mais il tourne fou en sens inverse au-delà d'une certaine contrainte quand la plaque est stoppée.

 
V.k. Lorsqu'en réaction à l'arrêt brutal de la couche extérieur le moyeu moteur de l'axe du rotor se met à tourner en sens inverse, il sert à compresser de l'air en vue d'optimiser le rendement énergétique du propulseur.


VI. Batterie Gravitationnelle :



Pour stocker de l'énergie, il est possible de soulever une masse par une vis la traversant (rouge). La masse, en foncé, coulissant dans un couloir contenant de l'huile. Lorsque le générateur est activé, il fait tourner la vis, faisant remonter la masse qui se clipse sur un butoir (vert) en position haute. Lorsqu'il y a besoin d'énergie, le poids en position haute est libéré, et descend par gravité, entraînant un mouvement de rotation de la vis avec une accélération angulaire. Un puissant ressort assiste la masse soulevée afin emmagasiner un maximum d'énergie. Une tige et un système d'engrenage sont  liés à une vis sans fin horizontale, qui entraîne à son tour une chenille qui actionne le générateur pour rendre l'énergie stockée.
{Cf. (1), (2)}


VI.a. Une masse est soulevée le long d'une colonne filetée la traversant par l'électricité générée qui est maintenue en position haute par un butoir commandable. Ils est relié à un générateur électrique par un système d'engrenage et est activé pour descendre quand on a besoin l'énergie. Lorsque la masse atteint la position haute, elle est bloquée par une butée. Le poids peut être une masse en plomb de 1 cm de diamètre et de 1 m de haut, et soulevés de 1 m, ainsi pour un volume d'espace de mouvement de 1m3 nous pouvons contenir dans des conditions optimales jusqu'à 41.800 watt/s. Soit 11,61  Wh. Si les colonnes sont multipliées, pour un cube de 8 mètres cube (2 mètres de côté) enterré sous le domicile, il y aurait quoi alimenter un système d'alarme (détecteurs, photos, SMS et sirène seulement,  avec 3 W en continu) durant 48 heures en cas de coupure de courant.

VI.b. Il est possible d'alléger et optimiser une telle batterie en employant un système de ressort puissant ou de gaz comprimé. Ainsi l'encombrement sera réduit et le rendement maximisé.

VI.c. Selon les besoins, un nombre approprié de rangées est activé, par un système de boîtier à vitesse séquentielle. Des freins parcourent enfin chaque couloir en longueur et sont actionnés sur commande par une pompe hydraulique quand le besoin énergétique est atteint.

VI.d. Il est possible aussi de se limiter à un seul poids extrêmement lourd sur une seule vis ultra-résistante, à condition de bien lubrifier, équiper le dispositif d'un système de freinage approprié, et d'un boîtier modulant la puissance mécanique pour entraîner un générateur électrique. Surtout, il faut limiter la surface de contact entre la vis et la masse au maximum. Mais il est également possible de disposer des colonnes en plus grand nombre.

VI.e. Si un dispositif plus léger est fabriqué, il est possible de produire de l'électricité en retournant le cylindre dans un sens et dans l'autre, en sorte que le poids placé à l'intérieur descende dans un sens ou dans l'autre, entraînant une vis huilée axiale, laquelle servirait à entraîner un alternateur pour la production. Une boite de vitesse permettant de moduler la puissance et donc la durée de la production d'électricité en fonction de l'usage souhaité. Une courroie reliant l'axe du rotor aussi pourra entraîner un générateur selon l'attente.













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[1] La production d'électricité peut être modulée et utilisée directement, ou stocké.  Ou alors, l'énergie mécanique peut être employée directement.

[2] Pour éviter le risque d'une perte de charge si le système s'emballe en s'accélérant, il est nécessaire de surveiller et garder sous contrôle la vitesse de fonctionnement de la machinerie, par le moyen du système de freinage.

[3] Le voilier se déploie sous forme de toile perméable et s'étanchéise ensuite. Il s'ouvre à temps lors de la remontée pour ralentir la montée.

[4] Il faut filtrer l'hydrogène sous pression afin d'obtenir la quantité souhaitée de protium, et fabriquer une seule fois de l'eau ne contenant ni deutérium ni tritium en quantité souhaitée au préalable. 

[5] Le gain potentiel en hydrogène est de [100-(2.500/2.800)*100] 10,714285 % par cycle. 

[6] Il faut fournir 241 kJ pour casser une mole d'eau. Or, le pouvoir calorifique absolu du dihydrogène ainsi obtenu est de 286 kJ/mol. Ce qui fait un rendement théorique de 45 kJ/mol, ou encore 12,5 Wh par mole d'eau. La masse molaire de l'eau étant de 18,01528 g/mol. Sachant qu'il faut fournir 4,18 J pour élever  de 1°C, 1g d'eau, il faut donc fournir 75,303.870 J pour élever de 1°C une mole d'eau. Or, le craquage par thermolyse de l'eau est complet dès 2.500°C. 75,303.870 J x 2.500 = 188.259,676 J. Il faut par conséquent fournir 188,26 kJ/mol pour la thermolyse. Or, le pouvoir calorifique du H2 = 281kJ/mol. Rendement théorique dans des conditions idéales par cycle : 281 kJ/mol - 188,26 kJ = 92,740 kJ/mol et donc 25,76 Wh/mol par cycle. Besoin annuel/ménage = ~ 9.000 kWh/an. 9.000.000Wh/25,761.201.111 Wh = 349.362,592. 349.362,592.263.684 x 18,01528g = 6.293.864,921 L, si un seul cycle. Si cent cycles par jour, il faudrait 171,9636 L, soit une citerne de 172 décimètre cube (un cube de 55,6 cm de côté) d'eau pure réutilisée indéfiniment pour un ménage moyen, pour les besoins énergétiques annuel d'un ménage moyen. 


[7] Du fait qu'il ne faut pas de support extérieur pour la propulsion, ce moteur à force centrifuge peut être un moyen de propulsion de choix pour les voyages dans l'espace. En l'absence de contrainte, l'effet cumulé du maintient de la vitesse inertielle avec les coups d'accélération permettant un rendement optimal en l'absence de gravité. Le mouvement rotatoire est de même maintenu par inertie si nous pensons les systèmes d'engrenage à aimants sans contact et sans perte d'énergie par frottement.






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